Découvrez les possibilités de reprendre une entreprise sans apport

15/07/25    Actualités

Reprendre une entreprise est souvent une bonne alternative à la création, surtout pour démarrer rapidement avec une structure déjà en place. Une question revient souvent, et c’est tout à fait légitime : « Mais comment on fait si on n’a pas un gros capital de côté ? ». Reprendre une entreprise sans apport initial est un défi ambitieux, mais accessible avec certaines conditions et une préparation rigoureuse.

Pourquoi reprendre une entreprise plutôt que d’en créer une ?

Choisir de reprendre une entreprise, c’est s’offrir l’avantage d’un modèle déjà en place. Clientèle établie, marque connue, fournisseurs de confiance, contrats en cours et souvent une équipe déjà opérationnelle constituent autant d’atouts pour démarrer plus rapidement. Cette vision doit cependant être nuancée. Une reprise peut également présenter des risques cachés comme un passif non déclaré, une clientèle instable ou des équipes résistantes au changement. Il est donc essentiel de réaliser une due diligence approfondie avant toute décision pour éviter les mauvaises surprises.

Est-il possible de reprendre sans apport personnel ?

Le financement bancaire :

Un apport personnel est généralement nécessaire. L’apport requis représente environ 30% de vos besoins financiers selon Bpifrance, mais peut varier entre 20% et 50% selon le secteur d’activité, l’emplacement et l’expérience professionnelle. La durée des prêts varie selon les actifs financés, généralement de 3 à 15 ans. Les banques demandent généralement des garanties : caution personnelle du repreneur, nantissement du fonds de commerce ou des parts sociales. Elles peuvent aussi exiger des garanties publiques pour sécuriser le financement de l’opération de reprise.
Un financement intégral sans apport reste rare et concerne uniquement des dossiers jugés particulièrement solides. Cela suppose une entreprise rentable, un repreneur expérimenté et un plan d’affaires clair, réaliste et bien structuré.

Les prêts d’honneur :

Ce sont des prêts à taux zéro, sans garantie ni caution, octroyés dans le cadre d’un accompagnement personnalisé. Contrairement aux idées reçues, les montants peuvent être substantiels. Initiative France propose un montant moyen de 9 700 euros, avec des variations selon les associations locales. Tandis que Bpifrance propose un prêt d’honneur Création-Reprise de 1 000 à 30 000 euros. Ces prêts sont généralement accordés pour une durée entre 2 et 5 ans selon les réseaux. Il est important de noter que ces prêts ne sont pas automatiquement accordés et nécessitent une présentation devant un comité d’agrément.

Le crédit vendeur :

Une solution avec des risques à maîtriser. Le crédit vendeur permet de différer le paiement d’une partie du prix d’achat, réduisant ainsi le besoin d’apport initial. En moyenne, il représente environ 30% de la valeur de l’entreprise. Cependant, les risques sont majeurs et doivent être anticipés. Pour le vendeur, le risque principal est celui du non-paiement qui peut impacter sa retraite. Pour le repreneur, les taux d’intérêt peuvent être élevés et créer un risque de surendettement. Sur le plan juridique, un acte notarié n’est pas obligatoire sauf en cas d’exception. Fiscalement, le vendeur peut opter pour le régime d’étalement fiscal s’il remplit les conditions de l’article 39 quaterdecies du CGI. Concernant les dispositifs publics d’accompagnement, le contrat de développement transmission (CDT) de Bpifrance constitue un dispositif majeur pour financer les reprises d’entreprises. Ce contrat permet d’obtenir un montant entre 40 000 euros et 1 500 000 euros sur une durée pouvant aller jusqu’à 7 ans avec un allègement des 2 premières années. Il finance spécifiquement les dépenses liées à la transmission d’entreprise.

Les Investisseurs ou Associés :

Faire entrer un ou plusieurs associés qui investissent peut-être une excellente idée. Vous conserveriez ainsi le contrôle opérationnel de l’entreprise, tandis que les investisseurs apporteraient les fonds nécessaires à son acquisition.
Cette opération exige un audit juridique, fiscal et social complet, ainsi qu’une vérification rigoureuse des contrats et engagements hors bilan.

Cette démarche permet d’identifier les risques potentiels et d’ajuster le prix d’acquisition en conséquence. Le choix de la structure de reprise revêt une importance capitale. Vous devez décider entre une reprise en direct en tant que personne physique ou la création d’une holding, opter pour une reprise d’actifs ou une reprise de titres. Chaque option présente des implications fiscales différentes qu’il convient d’analyser avec votre expert-comptable. Les responsabilités du repreneur varient selon le mode de transmission choisi. Dans certains cas, vous reprenez les dettes de l’entreprise, vous devez assumer les obligations sociales vis-à-vis des salariés et assurer la continuité des contrats commerciaux.

Entourez-vous d’experts : Ne partez pas seul dans cette aventure !

Sollicitez les compétences d’un expert-comptable, d’un avocat et, idéalement, d’un conseiller en transmission d’entreprise. Leur regard extérieur et leur expertise sont précieux et peuvent vous prémunir de bien des pièges. C’est, à notre sens, le conseil le plus important que nous puissions vous donner.

Nos prestations pour les entreprises

ABC LIV est une société de domiciliation située à Paris. Depuis 1978, nous proposons des adresses en Île-de-France aux professionnels, aux associations et aux particuliers, à des tarifs très attractifs !

À la recherche d’une adresse commerciale ? Nous vous offrons la possibilité d’établir le siège social de votre entreprise (SARL, SAS, SCI, EURL, EIRL…) dans l’un des plus beaux quartiers de Paris ! ABC LIV, c’est aussi un éventail de services complémentaires adaptés à vos besoins !

Découvrez nos offres de domiciliation pour les entreprises

Suivez-nous

Contactez-nous
numero vert : 0 800 222 548

© Copyright ABCLIV 2025. Tous droits réservés